Le Bénin (/be.nɛ̃/5), en forme longue la république du Bénin (en yoruba : Orílɛ̀-èdè Olómìnira ilɛ̀ Benin ; en gun-gbe : Beninto ; en fon : Benɛto), est un État d'Afrique de l'Ouest, qui couvre une superficie de 114 763 km2 et s'étend sur 700 km6, du fleuve Niger au nord à la côte atlantique au sud. Le Bénin comptait 12 864 634 habitants en 2020. Le pays fait partie des Etats membres de la CEDEAO et a comme voisins le Togo à l'ouest, le Nigeria à l'est, le Niger au nord-est et le Burkina Faso au nord-ouest.
Les trois royaumes d’Allada, de Porto-Novo et de Dã Homè - dans le ventre du serpent Dã (dan) - furent fondés par les Fons, qui occupent le sud du pays (le nom de Dahomey fut donné à l’ensemble du pays après la conquête française). Selon la légende, la fille du roi de la ville de Tado (sur le fleuve Mono) fut fécondée par un léopard, alors qu'elle allait puiser de l'eau. Le fils qu'elle mit au monde est le fondateur de toute la dynastie. Ses descendants fondèrent un royaume à Allada au xvie siècle. Le siècle suivant, trois frères se disputèrent le trône ; le premier, Kopkon garda le royaume d'Allada, le deuxième, Do-Aklin fonda Abomey et le troisième, Adjache qui devint plus tard Porto-Novo. Le royaume d'Abomey fut fondé en 1625, mais c'est entre 1645 et 1685 qu'il devint un État puissant. Le roi Houegbadja, petit-fils de Do-Aklin, voulut annexer un État voisin dont le roi, Dã, le défia de s'installer sur son ventre. Dã fut défait, décapité à Abomey et dans son ventre fut installé le pieu central du palais royal. Signe que le roi d'Abomey avait pris son adversaire au mot.
Au xviiie siècle, Allada et Ouidah furent annexés. Les Européens développèrent des forts sur la côte comme des bases militaires afin d'imposer aux ethnies côtières une menace militaire pour qu'elles leur fournissent des esclaves (même si c'est l'or qui intéressait surtout les Portugais, lors des premières implantations colonisatrices dans le golfe de Guinée)1. C'est le roi Ghézo qui consolida le royaume en attaquant régulièrement les Yorubas au Nigeria, ce qui lui procurait des esclaves. Son successeur, le roi Glélé, irrita cependant les Français par son attitude belliqueuse et par son non-conformisme. Par le traité de 1863, il autorisa les Français à s'installer à Cotonou. Mais la présence de ceux-ci, ainsi que leur captation des droits de douane qui lui revenaient antérieurement2, irrita le roi Gbê han zin qui lutta contre les Français pour recouvrer la souveraineté du royaume. Une statue géante du roi à l'entrée de la ville d'Abomey illustre et rappelle cette lutte face à l'envahisseur. Gbê han zin fait figure de résistant et jouit d'une haute estime en Afrique Noire. Béhanzin fit donc la guerre aux Français, mais il ne fut pas le seul des douze rois[réf. nécessaire] à s'être dressé contre l'envahisseur. Le Traité de Ouidah qui plaçait Porto-Novo et Cotonou sous tutelle française fut signé en octobre 1890. Ce même traité prévoyait le versement par la France d'une pension au roi du Dahomey. Le roi Béhanzin et les Danxoméens considéraient le roi Toffa de Porto-Novo comme un traître, celui-ci ayant fait alliance avec les Français. Battu militairement, s'étant enfui, Béhanzin, soucieux de son peuple[réf. nécessaire], demanda à discuter avec le président français d'alors. Ainsi il se rendit en 1894 au général Alfred Amédée Dodds et fut déporté aux Antilles. Abomey devint alors un protectorat français. Allada et Porto-Novo, eux aussi sous protectorat, formèrent avec Abomey la colonie du Dahomey.
Au début du xxe siècle, les trois royaumes cessent d'être autonomes et sont confondus dans un ensemble divisé en cercles gérés par des administrateurs et cantons gérés par des chefs africains. Pendant la Première Guerre mondiale, des troubles éclatent dans le nord du pays après l'envoi de troupes autochtones sur le front européen. À la fin de la guerre, la colonie se structure : les moyens de communication se développent, la production agricole se rationalise et la scolarisation augmente. Sous l'influence de missions catholiques et protestantes d'une part, de l'enseignement laïc d'autre part, un enseignement primaire et secondaire se met en place. Intégrés dans l'Afrique-Occidentale française (AOF), les Dahoméens entrent dans la fonction publique et servent dans d'autres territoires de la fédération ; le pays est alors souvent qualifié de Quartier latin de l'Afrique.
La Constitution du Bénin fut adoptée par référendum le 2 décembre 1990. Le 5 juillet 2018, le parlement beninois autorise un référendum constitutionnel.
République du Dahomey est le nom officiel utilisé par l'actuel Bénin, d'abord en tant qu'État membre de la Communauté française entre 1958 et 1960, puis après son indépendance entre 1960 et 1975.
Le Bénin a accédé à l'indépendance le 1er août 1960 sous le nom de République du Dahomey.
Hubert Maga, il fut le premier président du Bénin indépendant.
Le Bénin est un pays d'Afrique occidentale. Il couvre une superficie de 114 763 km2 en s'étendant sur 670 km, du fleuve Niger au nord à la côte atlantique au sud. Le Bénin comptait 12 864 634 habitants en en 2020. Il a comme voisins le Togo à l'ouest, le Nigeria à l'est et le Niger et le Burkina Faso au nord.
La conférence nationale souveraine du Bénin est la première conférence nationale en Afrique francophone et a influencé et inspiré toutes les suivantes.
Le Bénin est subdivisé en 12 départements, 77 communes et 545 arrondissements.
Tchaourou est la plus vaste commune du Bénin.
Les armoiries du Bénin ont été reprises.
Porto-Novo est la capitale du Bénin, située dans le sud du pays, près de la côte Atlantique.
Cotonou est la capitale économique et la plus grande ville du Bénin avec 1 228 667 habitants en 2021.
Le royaume du Dahomey — ou du Danhomè en langue fon — est un ancien royaume africain situé dans le sud de l'actuel Bénin et dont on connaît l'histoire entre le xviie siècle et la fin du xixe siècle.
Royaume d'Allada, était un royaume côtier d'Afrique de l'Ouest. Il est fondé par le roi Adjahouto de Tado vers le XVIe lors de la migration d’un prince venu du royaume d'Adja-Tado.
Le royaume de Hogbonou correspond à l'actuelle ville de Porto-Novo.
Le vodoun est un culte animiste originaire de l'ancien royaume du Danxomè, un royaume africain situé sur le territoire de l'actuel Bénin.
Amazones du Bénin, est un régiment militaire entièrement féminin.
La Bouche du Roy, est l'autre nom pour désigner l'embouchure du fleuve mono.
La culture du Bénin, est l'ensemble des pratiques culturelles des 12 864 634 Béninois(es) en 2020.
La cuisine béninoise se compose de plusieurs plats, essentiellement à base de pâte de maïs au sud du pays et d'igname au nord.
Part des religions au Bénin :
L'animisme concerne environ 29% de la population, dont 17% pour une forme de vaudou. La religion est liée à l'homme[réf. nécessaire]. La culture et la tradition béninoise pointe la cour de justice spirituel Vaudou pour éviter les conflits spirituels. Il y a aussi la justice qui tranche les affaires de sorcellerie. Ainsi les chefs religieux se regroupent en association par l'apppui du gouvernement pour échanger et soutenir leurs activités.
Agriculture au Bénin :
L'agriculture est le premier secteur économique du Bénin après celui des services. Elle contribue pour 32,7 % en moyenne au PIB, 75 % aux recettes d’exportation, 15 % aux recettes de l’État et fournit environ 70 % des emplois. Elle contribue aussi et surtout à assurer la sécurité alimentaire du pays. Les Chambres d’Agriculture du Bénin représentent les acteurs agricoles au Bénin.
Sur une superficie totale de 11,47 millions d’hectares, les terres cultivables ne représentent que 2,6 millions d’ha en 20152. 300 000 ha sont irrigables, notamment dans des zones situées dans les nombreuses dépressions naturelles que compte le pays. Mais, malgré ces potentialités, peu d'installations d'irrigation ont été mises en place.
Le nombre d’exploitations agricoles est estimé à environ 550 000 (chiffres 2008). Il s’agit en majorité de petites et moyennes exploitations de type familial orientées vers la polyculture associée souvent à un petit élevage. Leur superficie moyenne est estimée à 1,7 ha. 34 % font moins d’un hectare. Seulement 5 % dans le Sud et 20 % dans le Nord du pays font plus de 5 ha.
Le Bénin met actuellement l'accent sur le développement du secteur agricole. Celui-ci doit répondre à trois défis majeurs portant sur la couverture des besoins alimentaires, l’accroissement des revenus et l’amélioration de la productivité et de l’attractivité de l’activité agricole et du milieu rural.
Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement a adopté un Plan stratégique de relance du secteur agricole (PSRSA)2. Ce plan comprend une série de mesures : fourniture d'intrants spécifiques aux différentes productions, développement de la mécanisation, mise en place de structures de soutien au développement des filières, aménagements hydro-agricoles des grandes vallées, promotion des grandes exploitations, mise en place d’un dispositif de financement, de crédit et d'assurance spécifique à l'agriculture. Il prévoit également de mieux encadrer les producteurs en recrutant des techniciens-conseils.
Culture du Bénin :
La culture du Bénin, pays d'Afrique de l'Ouest, rassemble les pratiques culturelles des 12 864 634 Béninois et Béninoises (en 2020).
Plus de quarante langues sont parlées au Bénin dont le français.
Langues au Bénin, Langues du Bénin
langue officielle : français, compris ou utilisé par de 35 % de la population, et 57 % dans la capitale
principales langues nationales : fon (24 %), yorouba, bariba, goun, adja, ayizo.
plus de 40 langues locales (et bien plus de dialectes)
aja-gbe, anii, anufo, ayizo-gbe, bariba, boko, byali, Kotafon, dendi, ditammari, fon-gbe, foodo, gen, gulmancema, gungbe, haoussa
lama, Langues ede, lokpa, mbèlimè, miyobé, moré, naténi, peul, tem, tofin-gbe; waama, waci, xwela, yom, yoruba
La population du Bénin, fin 2016, est d'environ 11 millions de Béninois1.
Elle se compose de divers groupes ethniques.
Cuisine béninoise :
La cuisine béninoise se compose de plusieurs plats, essentiellement à base de pâte de maïs au sud du pays et d'igname au nord.
La cuisine béninoise est très variée.
Plusieurs espèces de poisson sont consommées. On peut citer le tilapia, la dorade, la carpe, le poisson-chat, etc.
La viande la plus courante est le poulet. D'autres viandes sont également consommées, mcomme le mouton, le bœuf, le porc, le lapin, etc.
Les crevettes et les crabes sont les fruits de mer les plus consommés. Selon les régions et la saison, les escargots sont également consommés.
Les viandes et les poissons sont soit grillés, soit frits, soit cuisinés en sauce et servis avec de la pâte, du riz ou des spaghettis.
La moutarde africaine, appelée afitin en fon-gbe ou irù en yoruba, permet, grâce à son goût très puissant, de relever le goût de plusieurs mets.
Les accompagnements sont essentiellement des féculents ou des céréales.
Ainsi, la pâte est la base de la cuisine béninoise et ses compositions et couleurs diffèrent selon les régions. Peuvent être cités :
Wɔ̌ , amè, akumè = pâte à base de farine de maïs (le plus courant)
Amiwo, djèwɔ̌ = pâte à base de farine de maïs cuite dans une sauce tomate ou avec de l'huile rouge
Bà, piron = pâte à base de farine de manioc (le gari)
Telibɔ̌ wɔ̌ = pâte à base de farine de cossettes d'ignames
Agǔ, agoun = pâte à base d'igname cuite et pilée
Guì, ogi, akassa = pâte à base d'amidon de maïs fermenté.
On trouve également du riz, des spaghettis, des haricots, du manioc ou de la patate douce.
Du riz.
Ces pâtes sont accompagnées par différentes variétés de sauce pimentée (assaisonnée au piment) au goût.
Comme dans les pays voisins, on peut se désaltérer facilement auprès des vendeuses ambulantes ou au coin des rues, avec de l'eau de source vendue dans des sachets en plastiques, appelés par déformation pio watar (pure water).
Comme boisson artisanale locale, on retrouve le tchapalo (boisson fermentée à base de maïs et de sucre caramélisé), le bissap (boisson glacée et sucrée à base de fleurs d'hibiscus), le adoyo (boisson fermentée à base de maïs).
Le principal alcool artisanal est le sodabi, à base de vin de palme, ainsi que le tchoukoutou des Batammariba, à base de sorgho ou de mil.
Le tourisme au Bénin, qui bénéficie d'un important potentiel naturel et culturel, constitue la deuxième source nationale de rentrées de devises et le troisième employeur du pays, après l’agriculture et le commerce, mais a manqué de moyens pour se développer. De nouvelles perspectives se dessinent à partir de 2015, avec le soutien du Groupe de la Banque mondiale et celui du gouvernement, déterminé à faire du tourisme un vecteur de croissance et d’emploi. Le Ministère de la Culture, de l'Artisanat et du Tourisme (MCAT) est son ministère de tutelle.
Les principaux atouts naturels se trouvent dans le nord du pays, notamment autour de la chaîne de l'Atacora. Outre les sites panoramiques, les chutes, cascades, grottes et piscines naturelles, c'est une région de grande faune avec le parc national de la Pendjari, qui permet l'observation de grands animaux : éléphants, buffles d'Afrique, hippopotames, lions. Cependant le parc national du W du Niger, un parc transfrontalier plus étendu, très riche en faune, est « formellement déconseillé » (en 2017) par les autorités françaises en raison des problèmes d'insécurité dans le Sahel.
C'est une région propice au tourisme de randonnée et à la découverte de la nature.
Avec un climat subéquatorial, la côte atlantique au sud présente d'autres paysages, une végétation plus luxuriante, des lacs, des lagunes, des mangroves, l'embouchure du Mono, des plages bordées de cocotiers.
Les zones de chasse sont situées dans le nord, principalement en bordure de la Réserve de biosphère de la Pendjari, soit à proximité du parc national lui-même. La période de chasse commence en décembre et finit en mai. Des réserves villageoises de chasse autogérées (REVICA) créées dans les villages environnants assurent leur surveillance et leur aménagement et y organisent des safaris de petite chasse. Des safaris de grande chasse sont organisés par les professionnels privés qui proposent généralement des prises en charge complètes, depuis l'aéroport jusqu'à une première préparation des trophées. Certains animaux sont protégés, tels que l'éléphant, le léopard, le guépard ou le crocodile, mais le lion, le buffle, l'hippotrague, le waterbuck, le bubale major, le guib harnaché ou le phacochère peuvent être chassés.
Doté d'un climat chaud, avec une amplitude thermique réduite, le Bénin dispose d'environ 120 kilomètres de côtes en bordure de l'océan Atlantique, dont une quarantaine de kilomètres de plages de sable fin souvent bordées de cocotiers. Les plus prisées sont celles de Cotonou (Fidjrossè), Grand-Popo et Ouidah (Djegbadji)2. Ces stations balnéaires sont proches à la fois de l'aéroport international et de nombre de sites touristiques.
Cependant le littoral est menacé d'érosion en de multiples endroits et la mer est parfois dangereuse du fait des courants d'arrachement. Quelques spots de surf, à Cotonou (La Méduse) et Ouidah, jouissent pourtant d'une certaine notoriété auprès des connaisseurs.
Surnommée la « Venise de l'Afrique », la cité lacustre de Ganvié, sur le lac Nokoué, constitue la première destination touristique du pays et attire chaque année des milliers de visiteurs. Dans le cadre du projet « Réinventer la cité lacustre de Ganvié » – l'un des axes prioritaires de la nouvelle politique en matière de tourisme –, un important processus de réhabilitation et de rénovation devrait permettre d'obtenir l'inscription de la localité sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, alors qu'elle ne figure pour le moment que sur la liste indicative (1996).
D'autres localités relèvent de l'habitat lacustre au Bas-Bénin, dans les marais de la Sô et de l'Ouémé, par exemple à Sô-Ava, Sô-Tchanhoué, Sô-Zouko, Vekky ou aux Aguégués, mais ces sites sont moins fréquentés.
Petit pays, le Bénin détient un important patrimoine architectural précolonial, qui s'inscrit pour l'essentiel dans le triangle Abomey-Ouidah-Porto-Novo, trois villes fortement impliquées dans le commerce des esclaves. Sur 47 hectares, les palais des anciens rois d'Abomey – constitués en musée historique d'Abomey et inscrits sur la liste du patrimoine mondial en 1985 – constituent le fleuron de cet ensemble.
Outre ceux d'Abomey et de Ouidah, d'autres musées permettent au visiteur de mieux comprendre le pays et son histoire : le Musée ethnographique Alexandre Sènou Adandé, le Musée Honmè et le Musée da Silva des arts et de la culture afro-brésilienne, tous trois à Porto-Novo ; le Musée régional de Natitingou, le Musée ethnographique et de plein air de Parakou, pour ne citer que les plus fréquentés.
En 2013, la Fondation Zinsou ouvre un musée d'art contemporain africain à Ouidah, le premier du continent.
Pour former les professionnels de la conservation et de la mise en valeur du patrimoine culturel, l'École du patrimoine africain (EPA) est créée à Porto-Novo en 1998.
L'intérêt pour l'architecture rejoint celui pour les différents peuples du Bénin, leur vie quotidienne et leurs pratiques culturelles : dans la chaîne de l'Atacora, la takyènta (connue sous le nom de « tata somba ») des Batammariba ou la case ronde à toit conique des Tanéka ; dans la lagune, l'habitat sur pilotis des Tofinu. Entre découverte de l'altérité et « aventures à Anthropollywood », la porte est étroite pour les voyageurs, les sociétés locales et les professionnels du tourisme.
Le Bénin est un pays profondément religieux, largement animiste (culte vaudou), mais où la foi chrétienne (au sud) et l'islam (au nord) sont très vivaces en parallèle. Plusieurs hauts lieux de spiritualité attirent pèlerins, adeptes et touristes.
La grotte Notre-Dame d'Arigbo, à Dassa-Zoumè dans le département des Collines, est devenue en 1954 un lieu de pèlerinage catholique qui accueille chaque année des chrétiens venus du monde entier.
Très présent dans la vie quotidienne de nombreux Béninois, particulièrement dans le sud du pays, le culte vaudou intrigue et fascine le touriste occidental. Aux curieux se mêlent aussi des descendants d'esclaves, spécialement venus des États-Unis lors du pèlerinage annuel à Ouidah le 10 janvier.
Dans la même ville, le Temple des Pythons, construit en 1863, est l'un des sanctuaires mythiques du Bénin. Cet espace sacré, avant tout destiné à honorer les quelques dizaines de serpents légendaires (mais vivants) qu'il abrite, attire chaque année des milliers de touristes. Certains n'hésitent pas à les faire passer autour de leur cou pour la photo : il s'agit de pythons royaux, une espèce inoffensive pour l'homme.